Ingrédients
- 350 g boeuf haché (ou un mélange de boeuf et de veau ou de porc)
- 25 cl crème fraîche pu crème liquide entière
- 30 g beurre
- 2 petites branches céleri
- 1 oignon
- 400 g pâtes fraîches et longues
- sel
- poivre
- lait frais entier
- noix de muscade
- parmesan fraîchement râpé
- 2 feuilles laurier
Instructions
- Dans une sauteuse ou une poêle, faire revenir la viande sans matière grasse pour la faire rissoler (et la séparer avec une cuillère pendant ce temps puisqu’elle aura tendance à faire de gros grumeaux 😉
- Quand elle a coloré (elle va prendre du goût et se déshydrater), la retirer.
- Dans la même poêle, faire fondre le beurre puis ajouter l’oignon émincé et le faire un peu colorer. Ajouter ensuite le céleri coupé en dés et saler. Ajouter la viande rissolée, le laurier, saler et verser la crème.
- Mélanger et laisser mijoter à feu doux, à découvert, une quarantaine de minutes (si l’ensemble sèche trop, ajouter du lait, cela doit rester assez crémeux. Laisser cuire encore 10 à 20 minutes, la viande doit bien s »imprégner.
- Eteindre, saler, poivrer et ajouter un peu de noix de muscade râpée
- Porter de l’eau à ébullition dans une grande casserole. La saler puis y plonger les pâtes fraîches (3 à 4 minutes).
- Les égoutter et les plonger dans la sauce afin qu’elles soient enrobées. Ajouter 2 càs de parmesan
- Servir de suite, poivrer et ajouter encore du parmesan.
Notes
Conseils :
Conservation : les pâtes en soi ne se conservent pas (vous vous en doutez, en même temps cela prend quelques minutes) elles vont coller, sécher, perdre du goût. Par contre, pour vous organiser vous pouvez préparer le ragù plusieurs heures à l’avance voire la veille (et le conserver au frais). Penser juste à le réchauffer avec un peu de lait avant de servir. Une fois bien refroidi, vous pouvez aussi le congeler (et le faire décongeler une nuit au frais).
Saveur et texture : ce ragù est bien sûr moins sauceux que les ragù à la sauce tomate comme la bolognaise par exemple. C’est la crème et le lait qui vont jouer ce rôle et l’ensemble sera un peu plus dense (vous pouvez toujours rajouter du lait). La viande sera délicate et parfumée, présente (et la noix de muscade avec le céleri apportent un vrai plus, très italien).
Cuisson de la viande : vous avez dû remarquer que comme dans ma nouvelle version de bolognaise, je cuis d’abord la viande sans rien, cela va concentrer les saveurs, un mini geste en plus et du goût en plus